≡ Menu

Rwanda: Quand La Recherche de la Paix Devient Terrorisme

Rwanda:  Quand La Recherche de la Paix Devient Terrorisme

par  Felicien Kanyamibwa, PhD

le 19 mai 2011

 

INTRODUCTION

Le 5 mai 2011, The New Times, un journal largement connu pour être sous la coupe du président rwandais général Paul Kagame et de ses services de renseignement, a publié un article écrit par Tom Ndahiro, l’un des conseillers occultes en communication du président rwandais. L’article, intitulé «Rwanda:  Le Chef d’Al-Qaïda Mort, Pendant que des Terroristes et Génocidaires Rwandais Jouissent de l’Impunité,” suggère que le gouvernement Rwandais devrait se mettre à la chasse aux dirigeants de l’opposition Rwandaise de la diaspora et les assassiner en s’inspirant de l’action héroïque de l’élite militaire des États-Unis d’éliminer les terroristes les plus notoires.  Parmi les personnes que le conseiller du président rwandais Général Paul Kagame a énumérées  figurent deux citoyens américains: Dr Jean Marie Vianney Higiro et  Dr. Félicien Kanyamibwa.

Il n’est pas nécessaire de s’attarder sur les implications juridiques et diplomatiques  découlant du fait qu’un gouvernement étranger, le gouvernement du Rwanda, serait entrain de planifier l’assassinat de citoyens américains. La question est à traiter par le Département d’Etat Américain, US Homeland Security, US Department of Justice et le FBI.

 

Dans cette note, nous allons seulement essayer d’analyser comment le gouvernement rwandais en est arrivé à ce point d’appeler ouvertement à l’assassinat de dirigeants de l’opposition basés à l’étranger, allant même jusqu’aux tentatives d’assassinat. Nous concluons en faisant appel à The New Times et aux proches collaborateurs du général Paul Kagame enfin d’ aider celui-ci et son régime pour qu’ils ne  continuent pas à succomber aux appâts  d’un pouvoir absolu, de la tyrannie, des motivations criminelles et du radicalisme.  Comme contribution, nous revenons sur notre message de décembre 2008 dans lequel nous invitions le général Paul Kagame à s’efforcer, après 16 ans de pouvoir absolu,  et à s’atteler à  la reconstruction de la nation rwandaise sur un modèle non pas fondé sur les expériences qui  ont échoué dans le passé, mais  plutôt visant l’avenir du Rwanda, où nos descendants pourraient s’élever au-dessus de ce qui a jusqu’à présent divisé les Rwandais; un Rwanda où nos enfants et nos descendants ne vivront  plus dans la confrontation, mais plutôt passeraient leur temps à explorer et mettre en pratique des solutions pour le développement du Rwanda.

UN CONSEILLER MALAVISE OU UN COURTIER DE LA HAINE

Ou bien  Tom Ndahiro est malavisé ou il est motivé par la haine et la propagande. Nous pensons qu’il s’agit probablement des deux. Dans tous les cas,  son argumentation fallacieuse ne peut être mis en parallèle qu’avec son manque de jugement.

 

Premièrement, les États-Unis d’Amérique ont un gouvernement légitime, démocratique et respectueux des lois, et ayant des institutions acceptées par et fonctionnant pour l’intérêt du peuple. Le gouvernement rwandais actuel  dirigé par le général Paul Kagame est une dictature, une tyrannie dirigée par une junte militaire où le pouvoir  économique, militaire, judiciaire et  social est concentré entre les mains d’une petite clique, incluant General Paul Kagame, sa famille, et ses proches collaborateurs.

Deuxièmement, les actions du gouvernement des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme international sont légales, légitimes,  et justifiées.  Par ailleurs, elles sont avalisées par Communauté Internationale.

Troisièmement, de quoi accuse-t-on ces deux personnes marquées par Tom Ndahiro? Est-ce un crime d’ être en opposition au régime rwandais, un régime accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre,  génocide et  terrorisme par les Nations Unies et les systèmes judiciaires français et espagnol?

Par ses actes et, par conséquent en engageant le gouvernement du Rwanda dans les complots d’assassinat,  Tom Ndahiro est non seulement malavisé, mais aussi, et heureusement, a de nouveau rappelé au monde le coté criminel du gouvernement rwandais.

APPELS  REPETES D’ASSASSINAT DE CITOYENS AMÉRICAINS ET EUROPEENS PAR TOM NDAHIRO

Ce n’est pas la première fois que Tom Ndahiro écrit des articles haineux et appelle à l’élimination des citoyens des États-Unis ou des pays d’Europe. L’année dernière, à travers plusieurs articles sur les blogs (voir http: / / friendsofevil.wordpress.com/2010/08/30/academics-lawyers-and-journalists-joined-in-genocide-denial / et http://friendsofevil. wordpress.com/2010/12/10/spanish-fame-and-shame-manipulations-of-ngos-and-media /) Tom Ndahiro a donné le ton et mis la marque rouge  sur les personnages américains, surtout  des universitaires, des intellectuels, des avocats , des journalistes et  de militants des droits humains, tout en appelant à leur élimination.

Une liste non exclusive des personnes ciblées par le gouvernement rwandais et les motifs  avancés par Tom Ndahiro peut-être trouvée sur le web AfroAmerica Network (http://www.afroamerica.net),  Conscious Being Alliance (http://www.consciousbeingalliance.com) ou Friends of Evil (http://friendsofevil.wordpress.com), un weblog du government  rwandais géré parTom Ndahiro lui-même .

On trouve sur ces listes des personnalités comme  Prof Peter Erlinder, Ann Garrison,  le journaliste de New York Times Jeffrey Gettlemen,  Professeurs Kenneth Gallant, Eric Janus,  Christian Davenport, Stam Allan, William Van der Griend, Mick Collins, le Senateur Espagnol Pere Sampol and l’ humanitaire espagnol Juan Carrero, etc.  On y trouve également le nom du Dr. Jean Marie Vianney Higiro et le Dr Félicien Kanyamibwa.  Tom Ndahiro, le conseiller du président rwandais général Paul Kagame,   préconise l’élimination des deux individus  pour être des «fondateurs de [Organisation pour la Paix, la Justice et le Développement au Rwanda (OPJDR)] organisation» et pour avoir appelé à  “mettre en place une commission internationale pour enquêter sur le génocide des Hutu commis par le FPR au Rwanda et en RDC.”  I convient de rappeler que Le Haut Commissariat de l’Organisation des Nations Unies  pour les Droits Humains a déjà documenté, dans le rapport intitulé “DRC: Mapping Human Rights Violations 1993-2003 Report”  publié par  l’ONU le 1er Octobre  2010, le génocide des rwandais et congolais commis par le Front Patriotique Rwandais (FPR) et de son armée (APR).

UNE CAMPAGNE BIEN ELABOREE D’ASSASSINAT DES FIGURES DE L’OPPOSITION

L’appel à l’assassinat des personnalités de l’opposition est en fait une affaire sérieuse, et pas seulement un discours de mauvais goût émanant d’un conseiller malavisé d’un dictateur africain. L’appel s’inscrit dans le cadre de la campagne globale d’assassinat déclenchée par le gouvernement rwandais à travers le monde.

L’an dernier seulement, plusieurs Rwandais ont échappés ou ont succombé à des assassinats par des agents de renseignement du Rwanda à l’intérieur et l’extérieur du Rwanda. Deux tentatives dans les pays étrangers ont attiré l’attention, et heureusement échoué:

Général Kayumba Nyamwasa, ancien chef d’état-major de l’armée au sein de la dictature militaire au pouvoir au Rwanda a quitté le pays après avoir été ciblé pour s’être opposé aux politiques de la junte qu’il était censé servir.  En Juin 2010, quelques trois mois seulement après avoir fui le pays, il échappa  à une tentative d’assassinat en Afrique du Sud.  Il fut abattu par balles, mais parvint heureusement  à récupérer. Les assassins présumés, que la police et gouvernement sud-africains  croient être des agents du gouvernement rwandais, sont en prison en attente de jugement. La tentative d’assassinat poussa l’Afrique du Sud à rappeler son ambassadeur au Rwanda jusqu’aujourd’hui.

En décembre 2010 et janvier 2011, Major Emmanuel Munyaruguru échappa de justesse à deux tentatives d’assassinat lorsque des criminels suspectés par la police norvégienne d’être à la solde  des services de renseignements du gouvernement rwandais basés à Londres et à Bruxelles le manquèrent, ayant mépris  la voiture de son voisin pour la sienne et après avoir forcé la porte de sa maison qu’il venait juste de quitter.

Il y quelques années,  Dr. Jean Marie Vianney Higiro échappa aux tentatives d’assassinat par poison, par un agent suspecté d’être membre des services de renseignements Rwandais.   L’agent rwandais suspecté disparut après le forfait sans laisser des traces. Il y a d’autres cas sous enquête dans plusieurs pays, avec les premiers résultats montrant l’implication des agents des services de renseignement rwandais. Nous sommes également au courant des intimidations constantes dirigées contre les familles et les personnes apparentées aux membres de l’opposition.

Major Emmanuel Munyaruguru se trouve être le frère du Dr. Félicien Kanyamibwa. Après plusieurs années de lobbying du gouvernement rwandais pour l’arrestation d’Emmanuel Munyaruguru, en Octobre 2010, le gouvernement norvégien, à travers le Procureur Royal, rejeta officiellement les allégations et la demande du gouvernement Rwandais. Ainsi,  le gouvernement rwandais  essaie d’accomplir  par des assassinats ce qu’il ne peut pas obtenir par le biais du système judiciaire ou la voie diplomatique.

Le 13 Octobre 2010  dans un article intitulé «Der Krieg der ist nicht Rebellen vorbei (La guerre des rebelles n’est pas terminée, ici), le groupe médiatique allemand Die Tageszeitung ou TAZ, en citant largement Rakiya Omaar, la directrice d’African Rights et une contractante des services de renseignement militaire  et de sécurité rwandais, apparemment envoyée en mission spécial pour s’attaquer aux  Dr .Felicien Kanyamibwa et Major Emmanuel Munyaruguru  et ternir leur image à travers des médias de grande circulation.

Selon TAZ, citant Rakiya Omaar: «Il y a déjà des rumeurs d’une collaboration entre les FDLR et RUD dans l’Est du Congo et la collaboration internationale entre les deux groupes est possible.

TAZ ajouta, toujours en citant encore Rakiya Omaar, que “RUD-Urunana a été créé en 2005 et a sa propre direction aux États-Unis. RUD-Urunana présente un contrepoids plus modéré et pragmatique aux FDLR. Les dirigeants du RUD-Urunana sont de l’avis et ont exigé que les dirigeants des FDLR accusés de crimes de masse doivent être retirés des positions de leadership. Lorsque d’autres dirigeants des FDLR refusèrent, le RUD-Urunana fut créé, à partir de 400 combattants. “

Selon TAZ, le changement le plus probable des alliances consisterait au fait que RUD-Urunana recruterait les rebelles des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), puis formerait une coalition stratégique avec les troupes de l’ancien chef d’état-major de l’Armée rwandaise, et l’Ambassadeur en Inde, le général Kayumba Nyamwasa.

TAZ  mentionna également que dans  la dynamique de ces alliances nouvelles  le Dr Félicien Kanyamibwa, le Secrétaire Général du RUD-Urunana qui est basé aux Etats-Unis et son frère, le major Emmanuel Munyaruguru, basé en Norvège, joueraient, “selon des rumeurs crédibles”, un rôle majeur en facilitant la formation de ces alliances.

Que ce soit par hasard ou non,  dans son dernier article Tom Ndahiro précise qu’ il y a des gens comme “Paul Rusesabagina, Kayumba Nyamwasa, Théogène Rudasingwa et leur parti  Congrès National Rwandais qui sont heureux d’être associés à ces terroristes tropicaux, et génocidaires», qui, selon Tom Ndahiro , mériteraient d’être assassinés par le gouvernement rwandais. Major Dr Théogène Rudasingwa, un ancien membre de l’élite dirigeante Tutsi du Rwanda a été le secrétaire général du Front patriotique rwandais (FPR) et Ambassadeur du Rwanda à Washington, D.C. avant de fuir vers les États-Unis.

LES DECLARATIONS FALLACIEUSES ET  LA PROPAGANDE DE TOM NDAHIRO  COUVRENT DES COMPLOTS D’ASSASSINAT

Il est facile de relever des trous, des fausses allégations et des informations erronées contenues dans les articles de Tom Ndahiro. Par exemple, il affirme que “ALIR était partiellement composée des dirigeants des ex-FAR qui cherchaient à renverser le gouvernement rwandais et installer ses dirigeants au Rwanda. Une faction de l’Ouest du groupe, appelé ALIR II, était dirigée par Mudacumura.

Comme conseiller du général Paul Kagame, Tom Ndahiro doit certainement savoir que le dernier des deux commandants  des troupes d’ ALIR, qui ont mené une guerre civile au Rwanda et avaient des bases dans le Kivu et le Maniema est le général Paul Rwarakabije, actuellement général-major des  Forces de défense rwandaises, l’autre ayant été tué au combat au Rwanda. Après le démantèlement d’ALIR, le général Paul Rwarakabije a rejoint les FDLR, qui venaient d’être créées en 2000 et devint plus tard le commandant  des Forces Combattantes Abacunguzi (FOCA), la branche armée des FDLR.

Que l’opposition armée soit devenue un bouc émissaire résulte de l’échec du général Paul Kagame à bâtir des institutions démocratiques au Rwanda et à réconcilier les Rwandais.  Pour tenter de masquer ces défaillances, le général Paul Kagame et ses proches conseillers ont tenté de résister aux demandes légitimes  et pacifiques de l’opposition. Aux  appels à la paix de l’opposition le général Paul Kagame a répondu par la multiplication des appels de plus en plus vocaux aux assassinats.

APPELS  INCESSANTS POUR DES SOLUTIONS PACIFIQUES PAR  L’OPPOSITION

Le 23 décembre  2008, comme “Droit de réponse”  à un autre article publié dans le New Times et intitulé: “Le drame des FDLR / désarmement RUD-Urunana à Lubero, République démocratique du Congo», dans lequel le gouvernement rwandais est ses médias avaient accusé le RUD-Urunana d’être une organisation extrémiste [Hutu],  nous avions rappelé au public ce qui suit:

“La plupart des troupes RPR basées à Kasiki étaient des Tutsis  qui avaient vécu et mené d’autres activités avec les troupes du RUD-Urunana Armee Nationale – Imboneza depuis 2006. Comment alors  le terme “extrémistes” pouvait-il s’ appliquer dans ces circonstances? Notre cause serait juste et légitime indépendamment de l’origine ethnique des personnes partageant nos aspirations légitimes. Toutefois, la présence de toutes les composantes du tissu social et historique rwandais renforce la confiance du peuple rwandais dans la légitimité de notre lutte, les objectifs positifs de nos buts, et le chemin visionnaire fixé par les dirigeants de notre organisation.

En ce qui concerne nos aspirations, elles peuvent être résumées en une phrase simple et courte: Rwanda appartient à tous les Rwandais. En Janvier 2008, après avoir visité la RDC et son gouvernment, nous avons interpellé le général Paul Kagame dans notre Déclaration de Kinshasa du 24 janvier 2008 sur la paix dans la région des Grands Lacs, et l’avons invité à << la reconstruction de la nation rwandaise sur  sur un modèle non pas fondé sur les expériences qui  ont échoué dans le passé, mais  plutôt visant l’avenir du Rwanda, où nos descendants pourraient s’élever au-dessus de ce qui a jusqu’à présent divisé les Rwandais; un Rwanda où nos enfants et nos descendants ne vivront  plus pas dans la confrontation, mais plutôt passeraient leur temps à explorer et mettre en pratique des solutions pour le développement du Rwanda.>>“

Encore une fois, à Kasiki, le 31 Juillet 2008, nous avons invité le général Paul Kagame  à ouvrir les portes pour les réfugiés rwandais  pour qu’ils puissent rentrer chez eux dans la paix. Nous l’avons invité, d’abord comme un être humain, d’autre part comme un ancien réfugié, et  troisièmement en tant que président du Rwanda. Le défi pacifique a été la constance de nos appels et nous avons exprimé à plusieurs reprises notre volonté de rencontrer le général Paul Kagame à tout moment avec la facilitation de véritables médiateurs indépendants.

PAUL KAGAME A DEUX CHOIX:  LA PAIX  OU LES ASSASSINATS

Nous avons présenté deux choix au  général Paul Kagame: soit il est un véritable leader, alors il faudra qu’il s’élève  au-dessus de l’amertume, des frustrations psychologiques et de  la vengeance, ou il restera un homme  dont la vie tragique ne se résumera qu’en une source sauvage d’un fleuve de sang et de souffrances. Oui, il a passé 30 années en exil. Mais, Mandela a passé pratiquement le même nombre d’ années en prison, assujetti au travail forcé de chaque jour.  Bien avant sa libération de prison, Mandela, un grand leader, a choisi de se libérer du venin de la haine et de la vengeance. Dès que Mandela est parvenu à la décision, il est devenu un homme libre. S’il n’avait pas pris cette décision, personne ne peut imaginer ce que serait devenue l’Afrique du Sud après qu’il soit devenu président.

Général Paul Kagame a échoué à devenir un leader quand il a pris le pouvoir en 1994,  choisi de rester un prisonnier de sa haine et des vices qui en résulte, et est monté sur le dos d’un bébé tigre. Cela fait  maintenant 16 ans qu’il s’est assis sur le dos d’un tigre en pleine croissance. Il ne faut pas attendre jusqu’à ce que le tigre devienne un monstre qui le dévorera. Le général Paul Kagame n’a pas besoin de gens comme Tom Ndahiro. Il ne doit pas se cacher derrière ces hommes de main et des médias de propagande comme le New Times pour  faire appel  ou justifier des assassinats de personnalités rwandaises de l’opposition, des dirigeants ou des membres.

Le New Times et les proches collaborateurs du général Paul Kagame devraient plutôt aider le général Kagame et son régime pour qu’ils ne succombent pas au pouvoir absolu, la tyrannie, les motivations criminelles et le radicalisme. Les expériences du  passé montrent que les médias et les courtisans qui ont accumulé des éloges sur des dirigeants malavisés et des tyrans et ignoré le sort du peuple, ont fini par faire du tort à la nation tout entière. Le général Paul Kagame, ses médias, en particulier le New Times, et ses courtisans et proches collaborateurs, comme Tom Ndahiro devraient se souvenir des leçons de l’histoire. Ils devraient regarder autour d’eux et se rendre compte du vent de liberté soufflant à travers l’Afrique et le Monde entier. Les Africains, y compris les Rwandais,  comme d’autres personnes dans le monde, n’ont pas besoin de tyrannie.

 

Félicien Kanyamibwa, PhD

Secrétaire Général du RUD-Urunana

Président, Congrès National pour la Démocratie (CND) -

National Democratic Congress (NDC)

New Jersey, le 19 mai 2011.

Comments on this entry are closed.